mardi 9 octobre 2012

Vendredi 31 août - Whakarewarewa / Te Puia

Jeudi soir, après les Wairere Falls, nous avons directement pris la direction de Rotorua, où nous avons passés les 3 nuits suivantes... Voici donc le récit de la première journée dans la ville du souffre.

Vendredi, première journée à Rotorua. Nous avons pris la voiture pour aller 2-3 kms au Sud de la ville, au village thermal maori de Whakarewarewa. Visite chez les Maori, et dans une région... fumante!



Voici à quoi ressemble une marae - un maison chez les Maori. Elle peut abriter un grand nombre de personnes et est souvent encore utilisée aujourd'hui pour différentes célébrations et réunions.




En arrivant, nous avons dû nous faire "accepter" par la tribu qui habite la marae. D'anciennes traditions guerrières, où le visiteur doit montrer ses intentions pacifiques. Ici, Matthieu, choisi pour représenter notre groupe en tant que chef. Il n'a pas vraiment fait le malin quand le guerrier s'est approché de lui dans une danse des plus intriguantes...


Ca y est, la tribu a reconnu que nous ne venions pas avec de mauvaises intentions et nous a fait entrer dans sa marae. Ici, Matthieu fait le hongi - une salutation qui consiste à presser le nez et le front contre celui de l'autre.

 
Et notre chef, fier, avec sa feuille en offrande dans les mains!
Merci Matthieu! ;-)




Après la cérémonie de bienvenue - le powhiri - il est temps de visiter les lieux. Et voici, au loin, le geyser Pohutu.
Ce mot signifie "explosion" en maori et il jaillit jusqu'à 20x par jour et peut atteindre 30m de hauteur.




Difficile de distinguer le geyser de la fumée sur une photo, je vous l'accorde. C'est bien plus facile en live. Mais on le voit au milieu de la photo, il y a une pointe d'eau, juste devant un pin qui apparaît en arrière plan.

 
Celle-là, c'est juste parce que j'adore le contraste entre la terre, la fumée et le gris du ciel...





Un petit bain de boue, ça vous tente?! Et bien je vous le déconseille, car ici, la boue en ébullition atteint les 90°. De quoi finir bien rôti.





Et encore une fois le geyser, mais depuis un autre angle de vue, plus éloigné.



L'eau turquoise vous tente? Encore une fois, mauvaise idée... Vous risqueriez de vous y brûler. Et ici, le souffre est partout: je vous laisse juste imaginer les odeurs...
Et en ville, c'est pareil!


Et une statue maorie pour terminer la présentation de ce village. Une journée qui a bien commencé et qui a apporté son lot de découverte.
 

D'ailleurs, c'est ici que j'ai vu mes premiers Kiwis - les oiseaus - et vivant - pas comme au musée Te Papa. Seulement, ces magnifiques petites bêtes vivent de nuit, alors impossible de les prendre en photos, surtout que le flash risquerait de les effrayer fortement. Alors toutes ces images sont dans ma tête... pas fair-play, je sais, mais je ne pouvais pas faire autrement.


2 commentaires:

  1. Salut petite Mumu =)
    Je vois que tu es toute enchantée par ta virée chez les maoris. Fais attention cependant à ne pas trop fantasmer leur exotisme car la mise en avant de ces traditions à principalement une valeur touristique et/ou de revendication politique et identitaire.
    C'est donc loin d'être "authentique" et "pure" :P Ce qui n'empêche pas l'affaire d'être super intéressante, bien au contraire !!
    N'oublie pas M. Babadzan à lire absolument.
    Gros bisous et profite bien. Maintenant que tu as survécu à l'odeur d'oeufs pourris, tu peux tout vaincre =)

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    1. Bonjour ma petite Annick,

      Je te remercie de ton commentaire, mais ne t'en fais pas, même le fait d'avoir la tête à l'envers du monde ne m'a pas fait perdre mon sens critique. Et figure toi que des Maori j'en cotoie chaque jour, et que j'ai particulièrement l'occasion de discuter de ce genre de sujet dans ma classe consacré au Maori Small Business. D'ailleurs, les entreprises maories ont fait l'objet de mon dernier rapport en date. Alors... je crois que je connais suffisamment le domaine. Et je sais que le tourisme est l'un des domaines lucratifs pour eux, mais spécialement à Rotorua, où toutes sortes d'événements culturels sont organisés. Alors c'est en bons touristes, conscients d'être traités comme tels, que nous sommes allés là-bas. Cependant, j'ai également eu l'occasion d'assister à un powhiri authentique, pour lequel je n'ai aucune photo, car c'était interdit, par respect pour eux.

      Et figure toi que, bien que le profit et le retour sur investissement est l'un des objectifs de toute entreprise, petite ou grande, les Maori ont toute une gamme de valeurs à respecter quand il s'agit d'instituer son propre business. Certes, il y a des exceptions où le but n'est que purement lucratif, mais dans bien des cas, ils fonctionnent sur un système de "quadriple bottom line". Et bien souvent, le but premier de fonder leur entreprise est de fournir du job à leur whanau ou iwi (famille étendue ou tribu). Tel a été le but premier de l'entreprise de Whale Watching à Kaikoura, dans le sud. Même si l'entreprise est aujourd'hui florissante, au départ, il s'agissait de permettre aux membres de leur famille de travailler (et souvent - pardon du terme - de se sortir de la dèch'). J'ai eu une présentation très intéressante sur le sujet, par l'un des membres de l'iwi en question. Et figure toi aussi qu'ils ont gagnés de très nombreux prix pour leur respect de l'environnement et leurs valeurs sociales, signe de l'importance du "quadruple bottom line".

      Bref, je vais pas te faire ici un exposé, mais si ça t'intéresse plus, j'ai plein d'infos intéressantes à te fournir! ;-)

      Fais attention à toi là où tu te trouves, et reviens nous intacte pour notre rendez-vous de janvier!

      Bisous!!

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